Downhill – La descente où il ne faut pas avoir froid aux yeux

Le downhill (ou VTT de descente) est une discipline spectaculaire des championnats du monde de cross country qui se déroulent en Valais du 30 août au 14 septembre 2025.

Il se pratique sur des pistes spécialement aménagées, impressionnantes par leur pente, leur technicité et leur vitesse. Accroche-toi.

Définition

• Sport extrême : descendre le plus vite possible un parcours chronométré.

• Terrain : alternance d’obstacles naturels (rochers, racines) et de modules artificiels (sauts, passerelles, virages).

• Style : un mélange de vitesse pure et de technique.

Déroulement d’une course

1. Reconnaissance → descente lente pour analyser le tracé.

2. Qualifications → chronométrées, elles déterminent l’ordre de départ.

3. Finale → chaque rider seul contre le chrono, le plus rapide gagne.

Camille Balanche, la référence suisse

Originaire de La Chaux-de-Fonds, Camille Balanche est devenu une légende vivante :

• Championne du monde : 2020 (Leogang, AUT)

• Vice-championne du monde : 2023 (Fort William, GBR)

• Mondiaux : bronze 2021 (Val di Sole, ITA)

• Championne d’Europe : 2019 (+ bronze en 2018)

• Coupe du monde UCI : vainqueure du classement général 2022

• Championne de Suisse : 2020, 2021, 2022, 2023

Première Suissesse à décrocher le titre mondial de descente, elle incarne la réussite et inspire toute une nouvelle génération.

Les chiffres du tracé de Champéry

• Vitesse moyenne : 30 à 35 km/h

• Pointes : 70 à 80 km/h

• Pente moyenne : 34 % (avec sections jusqu’à 60 %)

• Dénivelé : 582 mètres

• Durée : un peu moins de 3 minutes d’effort ultra-intense sur 1’720 mètres (un amateur met facilement entre 10 à 15 minutes).

Considérée comme l’une des plus raides et techniques au monde.

Imagine une piste de ski noire bien glacée : tu transpires rien qu’en la regardant… en Downhill, tu la descends à vélo.

Plus qu’un sport : une expérience

Le VTT de descente, c’est l’alliance brute de la vitesse et du courage.

Ce n’est pas seulement une course, c’est une expérience extrême, où chaque seconde compte. Rien que monter la piste à pied, pour les spectateurs est déjà pénible… alors imagine la descendre à pied : souvent ça se finit sur le cul ! Mes bâtons de randonneur m’ont été très utiles…

Et puisqu’on parle de spectateurs…

Envie de tester en mode spectateur ?

Il y avait de tout, à Champéry: le ridicule des espadrilles, le génie de la fondue, le Valaisan qui s’est pris une quillée le samedi soir, ou celui qui préfère suivre l’événement sur son téléphone portable (certes on voit mieux, mais l’expérience n’est plus la même).

Et il y a quand même moins de chance de se blesser en tant que spectateur (quoi que), qu’en tant qu’athlète.

Concernant l’ambiance : INCROYABLE. Drapeaux, cloches, tronçonneuses, et même les bons vieux vuvuzelas de la Coupe du monde en Afrique du Sud (2010) étaient de sortie.

Envie de tester en mode athlète ?

Équipe-toi d’un vrai vélo de descente, d’un casque intégral et de protections (une petite prière avant ne fait pas de mal), puis rend-toi sur l’une des pistes mythiques de Suisse :

Champéry, Lenzerheide, Verbier, Crans-Montana, Laax, Davos, Saas-Fee, Bellwald, Morgins, Flims…

Classement

Hommes

1. Jackson Goldstone (CAN)

2. Henri Kiefer (GER)

3. Ronan Dune (IRL)

Femmes

1. Valentina Hoell (AUT)

2. Myriam Nicole (FRA)

3. Marine Cabirou (FRA)

Les deux meilleures Suissesses, Lisa Baumann et Camille Balanche, se classent 5ème et 6ème.

Gaël Chuard

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